l'extrême-orient express(*)
6h du matin. Douche à la lingette bébé avant l'arrivée du petit-déjeuner, servi à la place par le personnel des chemins de fer locaux. Dans 1h20, nous aurons parcouru les 900 km environ qui séparent Chiang Maï de Bangkok et après la visite guidée de Bangkok, nous nous séparerons de notre gentille guide, Tom, avec laquelle nous aurons alors effectué dans les 3000km de circuit, une partie dans un genre de minibus et le retour dans ce fameux train.
Finalement il aura fait chaud dans cette cabine en version nuit, plus chaud que la soirée réfrigérée le laissait envisager lorsque celle-ci était en position jour et que j'avais sorti la polaire du fond du sac de voyage (avoir toujours une polaire dans le fond du sac). Dans ces pays chauds, ce n'est pas la température extérieure que je crains mais bien celle glaciale qui nous tombe dessus lorsque nous sommes à l'intérieur et que les climatiseurs tournent à fond.
Nous étions partis à 18h la veille avec seulement 15 min de retard, et l'aspect de 2 chamallows bien huilés après 2 heures entre les mains expertes des masseuses thaïlandaises. J'étais un peu perplexe quant au fonctionnement de ce train de nuit. Tout de suite dans l'ambiance avec le passage des marchands ambulants vendant boissons, sachets de gâteaux et bien d'autres choses encore. La voiture où nous avions pris place se composait de 10 cabines de chaque côté d'une allée centrale. Pour 2 nous avions une cabine avec une banquette chacun, le luxe. Notre guide était seule dans la cabine de l'autre côté de l'allée. Un bruit d'enfer dû à toutes les allées et venues avec le wagon-bar, wagon contigu au notre, laissait supposer une nuit mouvementée. Surtout quand on a su que le wagon-bar se transformait en boite de nuit dans la soirée...
(version jour) (version nuit)
Un peu plus tard un agent est venu installer une table entre les 2 banquettes, dans chacune des cabines. Grand luxe, plus qu'à sortir mon beau torchon qui fait office de nappe et c'est royal (toujours avoir un torchon dans le fond du sac) pour déguster le contenu des paniers repas que notre guide avait fait livrés et qui nous attendaient à notre montée dans le train. Le même agent est repassé un peu plus tard pour ranger les tables et prendre la commande du petit-déjeuner. Assez tôt et à la demande, une hôtesse a passé la cabine en version nuit. On se retrouve avec une couchette assez large au niveau des banquettes (ce sera la mienne, du coup j'ai les sacs que nous n'avons pas osé mettre dans le casier à bagage sous la banquette, dont la propreté nous parait douteuse) et une couchette en hauteur plus étroite, parallèles à l'allée centrale. Linge de lit, oreiller et couverture sortis de l'emballage de la laverie sont installés. Des rideaux du plus beau bleu isolent ces couchettes. Je suis sidérée par une telle organisation. Dommage que les amortisseurs n'amortissent pas et que le mode silence pour le moteur ne soit pas de mise (même qu'avec les bouchons d'oreille il est toujours aussi bruyant mais à part lui je n'ai rien entendu d'autre). J'aurais pu dormir!
(*ce nom est purement imaginaire pour les besoins de ce message).
Une compilation de la flore thaïe pour soulager vos neurones après la lecture de ma prose!
Et maintenant la visite d'un superbe presbytère du Perche (merci Morgane pour l'info):
Déco 8 - Maison de Chantal Thomass
Vous y trouverez de belles idées de rénovation, des trucs à enregistrer dans un coin de sa tête pour un jour qui sait....